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Création : 21/11/2008 à 15:55 Mise à jour : 01/02/2017 à 10:09

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Un système économique structurellement irrécupérable I

La récession est terminée, c'est vrai. La dépression commence juste et le chômage de masse en est le révélateur. Nous ne sommes pas en 1929, c'est bien plus grave. Je ne reviendrai pas sur mes différentes analyses car bientôt les évènements vont s'enchaîner (guerres, faillites, krach boursier, etc).
Pour comprendre pourquoi la bourse fonctionne encore il suffit de lire ce que Pierre Jovanovic écrit sur son blog (http://www.jovanovic.com/blog.htm).
Il explique ainsi que « 40% du volume du NYSE est généré par 5 titres » ce qui a été confirmé par l'analyste financier Olivier Crottaz qui a même publié le graphique idoine. Source : http://blog.crottaz-finance.ch/wp-content/uploads/2009/09/volume-journalier-contre-nyse1.jpg.

Pour résumer, ils se refilent des paquets d'actions en faisant monter la mayonnaise et tout ceci déconnecté de toute réalité économique. Ubuesque!
J'ai donc décidé d'écrire une série d'articles afin de démontrer que ce que certains nomment le capitalisme est non seulement une monstruosité mais de plus est totalement irrécupérable.

J'ai souvent employé le terme crise systémique pour analyser le crack actuel, il faudrait plutôt parler de crise structurelle.
En effet, on a énormément commenté l'échec du communisme et ses dérives dictatoriales (Staline, Mao), mais il existe très peu d'analyses de fond concernant notre système économique actuel qui, lui aussi, ne peut que nous conduire au désastre et à la dictature.

Tout d'abord, il convient de noter que Karl Marx a commis 2 erreurs fondamentales.
Premièrement, son analyse repose sur l'idée que c'est « la baisse tendancielle du taux de profit qui est à l'origine des crises qui ponctuent l'histoire du capitalisme. »
Or, l'économiste Philippe Simmonnot a réfuté formellement cette théorie. Pour ceux qui veulent approfondir, l'explication de L'erreur de Marx est sur mon blog.

Deuxièmement, Marx a « oublié » Freud (il est arrivé plus tard) et ses travaux sur l'inconscient, ce que Bernard Stiegler résume en affirmant que « le capitalisme du XXe siècle a capté notre libido et l'a détournée des investissements sociaux. » Je peux ajouter qu'il a fini par nous formater au travers du fétichisme de l'objet.
L'ensemble des médias appartenant au petit groupe dominant, la réalité a fini par nous échapper et nous ne voyons plus le monde tel qu'il est. Ce « psycho-pouvoir » qui permet de fabriquer notre conscience collective est le seul qui soit véritablement à détruire car « la vérité seule est révolutionnaire. »
D'ailleurs, pour Hannah Arendt, le totalitarisme est avant tout une dynamique de destruction de la réalité et des structures sociales.

Pour mieux comprendre, il faut relire « Le Meilleur des mondes », d'Aldous Huxley qui n'est pas un roman, mais un programme politique résumé dans la préface de 1946 :
« Un Etat totalitaire vraiment « efficient » serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d'esclaves qu'il serait inutile de contraindre, parce qu'ils auraient l'amour de leur servitude. »

Il fait d'ailleurs la synthèse de notre époque : «À mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s'accroître en compensation. »
Claude Lévi-Strauss avait lui aussi donné le ton : « La fonction primaire de la communication écrite est de faciliter l'asservissement. »

Nous sommes donc une population d'esclaves, une idée que met en avant le film de Jean-François Brient « De la servitude moderne ». Source : De la servitude moderne n°1, De la servitude moderne n°2, De la servitude moderne n° 3 (sur mon blog).


Pourtant, il convient d'analyser pourquoi le capitalisme nous conduit in fine à la dictature.
En effet, les économistes qui sont devenus des mathématiciens ont oublié que ce qui caractérise notre système économique est son caractère mafieux régit par une seule loi, celle du plus fort.
Pots de vin, menaces, assassinats font partie intégrante du processus de conquête des marchés. Le livre « Gomorra » de Roberto Saviano est l'exact reflet de notre société.

Sur le plan mathématique (car le monde est écrit en langage mathématique) ceci est illustré par la loi de Pareto (que l'on nomme aussi loi de puissance) qui démontre que les revenus se répartissent toujours selon une loi mathématique décroissante d'allure exponentielle. L'économiste Moshe Levy explique que « la loi de Pareto, loin d'être universelle et inéluctable, ne serait que le mode de fonctionnement particulier d'une société égocentrique » et que «ce sont les effets stochastiques (et non l'intelligence et le travail) de la concurrence qui enrichissent certains au détriment de la majorité, menant à la répartition de Pareto. » Source :http://bschool.huji.ac.il/segel/moshe-l/SF.pdf.

Or, pour rester dans le cadre des mathématiques, il est important de comprendre ce que l'on nomme les fractales. Les objets fractals s'apparentent à des structures gigognes ce qui s'applique à la loi de puissance. Pour faire simple, 20% des plus riches détiennent 80 % du capital mais au sein de ces 20 % la loi de Pareto s'applique aussi, etc, etc.
D'ailleurs, les 20 personnes les plus riches du monde ont une fortune personnelle estimée en 2009 à 415 milliards de dollars soit un peu moins que le PIB de la Suisse (500 milliards de dollars)! Source : Liste des milliardaires du monde en 2009.

Les 1% les plus riches représentaient 10% du PIB en 1979 et 23% aujourd'hui. 53 % en 2039 ?

Il faut donc comprendre que la tare fondamentale de notre système économique réside dans l'accumulation du capital. En effet, le capitalisme conduit structurellement à la dictature par une accumulation colossale de richesses par un petit nombre.

Il est donc par essence non redistributif. En effet de par sa structure basée sur la dette il favorise le capital et place la banque et la finance au coeur du système. Or, l'essentiel des intérêts est perçu in fine par un petit nombre de personnes qui finissent par s'emparer du système. Je nomme cela l'effet Monopoly (célèbre jeu dans lequel ne subsiste qu'un seul vainqueur ayant ruiné les autres).

Ceux qui croient encore dans les bienfaits de la main invisible du marché, devraient se rendre compte qu'elle est en train de fouiller dans nos poches au profit de quelques-uns. L'actualité nous le prouve tous les jours.

De plus, un placement d'argent est sur le plan mathématique une exponentielle. Vous pouvez d'ailleurs le constater en cliquant sur Exponentielle et capital ».

Cette accumulation de capital a une contrepartie : l'accumulation de dettes, car au final l'argent n'est pas créé ex nihilo contrairement à ce que l'on essaie de vous faire croire (seules les banques centrales peuvent faire cela). Notre système économique est donc devenu une vaste pyramide de Ponzi, ce que confirme Nouriel Roubini lui-même : « Américains, regardons-nous dans le miroir : Madoff, c'est nous, et Monsieur Ponzi, c'est nous ! Source : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2583

J'avais déjà montré du doigt ce problème dans mon article Crise systémique – Les solutions (n°5 : une constitution pour l'économie) et affirmé que ce système qui fonctionne sur la dette et la captation par quelques-uns de l'essentiel des intérêts impose au fil des ans d'élargir la base de crédit. Et, lorsque l'on commence à prêter à des gens qui ne peuvent rembourser (les pauvres), le système s'écroule.

Pourtant, toutes les religions ont condamné (avec des nuances parfois) le prêt à intérêt car elles le considéraient comme amoral ce que l'on retrouve dans le verset 275 de la 2ème sourate du Coran : « Dieu a rendu licite le commerce et illicite l'intérêt. »

N'oublions pas que tout le système actuel repose sur la formule : dette = consommation = travail. Et donc sans dette, pas de travail ! C'est d'ailleurs pour cette raison que les états soutiennent à fonds perdus les banques.
Robert H. Hemphill, gestionnaire de crédits à la Fed d'Atlanta avait déclaré : « Si les banques créent assez d'argent synthétique, nous prospérons ; sinon, nous sombrons dans la misère. »

Face à une exponentielle du capital accumulé nous nous retrouvons avec une exponentielle de dette. Par exemple, pour les Etats-unis, nous avons une dette totale (publique et privée) de 52 859 milliards de dollars soit 375 % du PIB US et plus que le PIB mondial. Source: http://www.federalreserve.gov/releases/z1/Current/z1r-2.pdf.

La dette, il faut le rappeler conduit à l'esclavage, ce qu'à résumé Jean Baudrillard : « on revient avec le crédit à une situation proprement féodale, celle d'une fraction de travail due d'avance au seigneur, au travail asservi. »
Le sociologue Immanuel Wallerstein a raison lorsqu'il affirme que » nous sommes entrés depuis trente ans dans la phase terminale du système capitaliste ».

Ivan Illich un des premiers penseur de l'écologie politique a développé la notion (appelée illichienne) de contre-productivité qui démontre que lorsque les entreprises atteignent une taille critique en instaurant une situation de monopole, elles finissent par nuire au fonctionnement normal de l'économie. On peut même ajouter qu'elles finissent par s'emparer du pouvoir. Le 4 juin 1943, le sénateur Homer T. Bone déclarait au comité du sénat américain pour les affaires militaires : « Farben était Hitler et Hitler était Farben. »

Albert Einstein, en mai 1949, dans un article paru dans la Monthly Review reprenait la même idée : « Le capital privé tend à se concentrer entre quelques mains, en partie à cause de la compétition entre capitalistes et en partie parce que le développement technologique et la division croissante du travail encouragent la formation d'unités de production plus grandes au détriment des plus petites. Le résultat de ces développements est une oligarchie de capital privé dont le pouvoir exorbitant ne peut effectivement pas être contrôlé même par une société dont le système politique est démocratique. »

Aujourd'hui, 500 entreprises transnationales contrôlent 52 % du PIB mondial ce qui fait dire à Jean Ziegler ((membre du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies) que nous allons vers « une reféodalisation du monde. »

J. K. Galbraith économiste et conseiller des présidents Roosevelt et Kennedy nous avait pourtant mis en garde :
« L'économie de marché est volontiers décrite comme un héritage ancien. En l'occurrence, c'est une escroquerie , ou plus exactement une erreur communément admise. Trop de gens apprennent l'économie dans des manuels qui entretiennent encore les dogmes de la production concurrentielle des biens et des services et de la capacité d'acheter sans entraves. En fait, il peut n'y avoir qu'un ou quelques vendeurs assez puissants et persuasifs pour déterminer ce que les gens achètent, mangent et boivent ». Source : « Les nouveaux mensonges du capitalisme » Publié dans le Nouvel Observateur (4/11/05) Interview de John Kenneth Galbraith par François Armanet.

Quelles sont les solutions ? Ne vous inquiétez pas, nos maîtres ont tout prévu. Pour comprendre, il faut savoir que la dialectique Hégélienne est maîtrisée sur le bout des doigts avec maestria. Ainsi, la thèse étant le capitalisme, l'antithèse, le communisme, nous finirons par avoir la synthèse : un socialisme corporatif ou social fascisme (mondial).
Je le rappelle ici, Benito Mussolini avait donné sa définition du fascisme : «Le fascisme devrait plutôt être appelé corporatisme, puisqu'il s'agit en fait de l'intégration des pouvoirs de l'état et des pouvoirs du marché. » Or, le corporatisme peut être assimilé à une entreprise criminelle car, comme l'affirme l'économiste Howard Scott : «Un criminel est une personne avec des instincts prédateurs qui n'a pas suffisamment de capital pour former une corporation. » Source : Une constitution pour l'économie, pourquoi ?

Associer socialisme et fascisme, deux principes opposés peut sembler étonnant mais Edgar Morin nous explique ce qu'il nomme le principe dialogique :
« il unit deux principes ou notions antagonistes, qui apparemment devraient se repousser l'un l'autre, mais qui sont indissociables et indispensables pour comprendre une même réalité ».
Vous pensez que cela est impossible ? Voici mon analyse.

Il convient tout d'abord de remarquer que tout le monde tire à boulet rouge sur les méchants banquiers (la thèse) et met en avant la nationalisation des banques (l'antithèse). Nous aurons donc un FMI, une BRI et une banque mondiale (la synthèse) qui contrôleront la future monnaie mondiale {les DTS qui remplaceront le dollar : Crise systémique – Les solutions (n°5 : une constitution pour l'économie)} et réguleront le système. Or, ces organismes sont contrôlés par une petite poignée de personnes.

En effet, la crise actuelle aura pour conséquence directe la destruction des nations car les sommes perdues dépassent les capacités des états et les taux d'endettement s'envolent. Des pôles continentaux avec des structures régionales se développeront partout : le glocal. J'ai d'ailleurs réalisé une étude précise à ce sujet : Crise systémique – Les solutions (n°4 : régions et monnaies complémentaires).

L'avenir est au « socialisme » a dit Schumpeter, un socialisme sans servitude, mais avec une liberté limitée. Il faudrait plutôt employer le terme exact : social fascisme et préciser que la liberté disparaîtra si nous ne faisons rien. Quoi qu'il en soit, une dictature échouera.

N'oublions pas le principe « hologrammatique » d' Edgar Morin : la partie est dans le tout, mais le tout est dans la partie, car toutes les formes d'existence sont liées les unes aux autres, ce qui est la définition exacte de ce que Bouddha, Rabbi Jeschuth-notzerith (le vrai nom de Jésus, encore un mensonge !) et Mahomet ont défini par le mot amour. Fascisme et socialisme n'étant au final que les reflets de notre dualité qui nous pousse soit vers les autres, soit vers le repliement sur soi, l'égoïsme et la violence. Nous devons donc changer nous-mêmes si nous voulons changer le monde, ce que l'Islam nomme le djihad, la kabbale juive le combat par le zaïn (le combat intérieur) et que Bakounine résume en quelques mots : « Pour se révolter contre cette influence que la société exerce sur lui, l'homme doit au moins en partie se révolter contre lui-même. »

Gilles Bonafi





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#Posté le dimanche 20 septembre 2009 06:12

Modifié le lundi 26 novembre 2012 20:50

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gillesbonafi, Posté le vendredi 08 février 2013 21:21

Franois SERVENIERE compositeur a écrit : "Votre article est très intéressant et formidablement étayé, mais il est drôle qu'il ne cite que des penseurs et philosophes de gauche, hostiles au libéralisme et au capitalisme alors que des Tocqueville, Smith, Ayeck, Bastiat, Spencer, Friedman, Hayek, Rand, Boukovsky… pourraient faire l'exacte antithèse et démonstration à la vôtre. Donc votre démarche est tronquée en termes intellectuels, car elle émascule le principe élémentaire et universitaire de la raison scientifique chère à Pascal contenue dans le «thèse, antithèse, synthèse». Dans votre démarche intellectuelle, seul le capitalisme est en tord, alors qu’il est factuellement - selon les chiffres de la démographie et la comptabilité nationale depuis 2 siècles et à moins d’établir le principe, qui apparaît fortuitement dans votre discours de la nécessité de réécrire l’histoire (qui serait écrite par les puissants et obscurcirait la conscience des peuples, le complot mondial des paranoïaques, en somme !) – le seul responsable de l’avancée de nos sociétés au XIXème et du XXème siècle qui par la création de richesse ont permi tout simplement à la population mondiale (santé, éducation, transports, bon-nutrition, communication, électronique, aéronautique, espace...) de faire passer la population depuis 1789 de 600 millions d'habitants et à 7 milliards aujourd'hui. Sans capitalisme, pas de progrès, celui que veut s’octroyer intellectuellement le socialisme alors que celui-ci est au monde, s’étale aux yeux de tous comme une complète régression, là aussi la régression sociale du socialisme par rapport au progrès du capitalisme est simplement factuelle, sauf votre volonté bien établie en ce texte de réécrire l’histoire, seul moyen pour vous d’arriver à vos fins en y ajoutant la direction donnée par Lévi-Strauss, contrôler les médias et la communication (95% des journalistes de France, 75% des professeurs des écoles et des universités… sont de gauche). Sont ce les faits de la liberté économique dont vous dénoncez les justes travers, à moderniser certes, comme le fait en permanence le système capitaliste et non le socialisme invariant ? Etonnament, vous dénoncez le socialisme et les effets du marxisme, et comme tout intellectuel de gauche qui se respecte, vous dénoncez votre système a-économique et l’affublez des titres «capitalisme» et «libéralisme». Freud, votre référence, aurait d’ailleurs bien compris votre problème de conscience basé sur le déni de la réalité, dont viennent tous les lapsus lingue consubstantiels à la gauche, au socialisme et au communisme, quand ceux-ci se définissent comme «progressistes», sous l’hilarité de la planète entière. Le propre du libéralisme et du capitalisme (que vous ne connaissez qu’en théorie, tout en n’oubliant jamais de faire vos courses dans le système libéral et capitaliste, non sur les étals vides des économies dirigées et socialistes), c'est que lorsque ceux-ci font une erreur (une erreur qui coûte toujours beaucoup d’argent, car le client est roi, donc c’est un principe vital d’économie en libéralisme et capitalisme de se transformer contrairement aux régimes socialistes centralisés, dirigistes et totalitaires invariants), ils se réforment, comme dans le cas de l'écologie, qui n'est en aucun cas une science de gauche, mais bien un produit d’un capitalisme modernisé qui à certes à ce titre fait des énormes erreurs mais qui s'auto réforme et s’adapte à son temps, car il a tout çà y gagner en image de marque. Que fait l'écologie politique à part causer et pontifier ? Le capitalisme agit et évolue, est ouvert, échange et enrichit la collectivité. Le socialisme théorise, interdit, enferme, clos, met des frontières, élimine ses opposants, sans leur laisser aucune chance que celle de fuir dans des mondes plus ouverts et libres (« libéralisme » ne vient-il pas de « liberté »). Le capitalisme et ses excès trouvent toujours leur limite naturelle dans les bulles, les systèmes de Ponzi généralisés (que vous dénoncez à juste tire, je vous rejoins) et les crises systémiques qui remettent les compteurs à zéro. Vous voulez empêcher les crises de société par le socialisme ? On se demande alors pourquoi le socialisme et sa branche féministe a créé le mécanisme civil du divorce ? Certaines crises et leurs solutions seraient donc légitimes, le divorce, car de gauche et donc acceptées voire encouragées, et les crises «de droite», capitalistes et libérales, seraient interdites ? Vous connaissez donc bien votre petit bréviaire Aldous Huxley, car l’on voit vers quel type de société nous emmène votre discours. De plus il a été prouvé que les riches d'il y a 20 ans ne sont plus les mêmes que ceux d'aujourd'hui, car il y un turn over extrêmement puissant dans le capitalisme, alors que dans la nomenklatura étatique et la serviture féodale, qui ne sont pas très éloignées sur le fond (dominants et serfs), depuis la royauté et les empires anciens jusqu’aux étatismes d'aujoud'hui, seul le népotisme est opérant. Donc vos leçons de morale sont dans un premier cas, subjectives car étayées sur uniquement des pensées et penseurs de gauche universitaires observateurs et non acteurs (Robert schumann, le compositeur allemand (1810-1856), à ce titre a bien mis en évidence les vraies catégories sociales par son fameux aphorisme «Dans chaque discipline, il y a les gens qui font les choses, en dessous ceux qui les enseignent, et tout en bas, ceux qui en parlent »). Dans un autre cas, elles ne décrivent pas la vraie réalité du vrai réel, ou en tout cas ne sortent que les défauts du système capitaliste sans parler de ses merveilleux apports pour la liberté moderne (habitat, communication, m½urs, pensées, créations, déplacements…), celle d'un monde capitaliste qui, à l'instar des climats, des rivières et des fluides ce qui correspond le mieux à la nature humaine, à son origine naturelle et sociale basée sur la liberté depuis le commencement de son temps sur cette planète (mais face à de multiples dangers à contrôler certes, mais n’est-ce pas le prix de la liberté que vous voulez supprimer par votre idéologie), que le socialisme scientifique voudrait transformer jusqu’à l’esclavage alors que de son côté le capitalisme, rempli de défauts si bien montrés sous votre plume, est infiniment producteur de modernités (les vrais et réels progrès, l’économique qui libère le reste, pas ceux de la parole de gauche) qui font le bonheur de tous aujourd’hui. Où est la responsabilité de l’Etat dans tous ces progrès, néant, à part orienter avec sagesse et intelligence la nature des choses et des hommes quand le dirigeant est éclairé, ce qui est rare, vous l’admettrez sans mal, sauf dans les pays libéraux démocratiques anglo-saxons (dont la France ne fait plus partie), tiens, dommage ! Progrès par le capitalisme comme n’en a jamais connu l’histoire du monde et des hommes depuis ses débuts, l'antithèse exacte donc du socialisme scientifique, qui cherche à flirter toujours sur l’opposition manichéenne dominants/éclairés et esclaves/ignorants et qui ne permet à ce titre aucune évolution individuelle et collective. Enlevez le capitalisme du XXème siècle et déjà, vous avez de 2 à 5 milliards d'habitants en moins, Einstein, Edgard Morin, Claude Lévi-Stauss (de gauche) ne peuvent faire leurs recherches et l’homme ne va pas sur la Lune parce que la société ne peut produire de richesses et les états modernes lever des impôts, donc employer des fonctionnaires ou utiliser des inventeurs privés (voitures, avions, moteurs, pétrole…) à perte. Cela devrait déjà vous contraindre à un peu plus de modération dans vos propos intelligents et formidablement documentés, mais aux conclusions terriblement orientées par votre idéologie. Le capitalisme et le libéralisme ne sont pas des idéologies, ce sont des faits, les penseurs libéraux ne les expliquant qu’à posteriori. Le penseur socialiste ne s’appuie jamais sur aucun fait de réussite de son dogme, mais n’édifie sa pensée que sur la dénonciation d’un système qui marche, en montrant le capitalisme et le libéralisme comme nocifs (ultra ou néo, selon), alors qu’il s’en nourrit grassement, en édifiant à chaque expérience nationale ou locale socialiste vouée par avance à l’échec, un corpus idéologique qui montre l’inexpérience des acteurs mais fins dialecticiens, en occultant les faits dramatiques des échecs de son dogme au niveau mondial, alors qu’il veut transformer la société par sa théorie en abrutissant les masses par son pouvoir tentaculaire dans les médias, voilà les faits. Vous avez une faconde de professeur d'université et certes, vous avez déjà oublié qui vous paye, le capitalisme mondial, car l'état français est en faillite et sans ce capitalisme, fin de votre salaire ou de votre retraite de l’Etat français. Vous avez oublié que l’Etat, c’est le peuple, sans ses impôts tirés d'une manière de plus en plus catastrophique sur les individus et les entreprises seules vraies créatrices de richesses (la dépense étatique n'étant qu'un faux capitalisme biaisé ne créant aucune richesse puisqu'il prend d'une main ce qu'il redonne de l'autre) et le libéralisme, vous êtes morts, vous comme les hommes politiques qui nous gouvernent. Le système libéral, quant à lui étant ontologique à la nature humaine, se recrée toujours, sous une autre forme ailleurs, petitement puis croît et progresse sans cesse naturellement, et l’histoire recommence, car «chassez le naturel il revient au galop». Je vous souhaite une bonne retraite… socialiste, donc moins bien fournie que si vous aviez vécu et accepté le seul système viable à court, moyen, long et très terme, capitaliste et libéral de surcroît. Puisse ma pensée vous aider à mieux comprendre le monde tel qu’il est et non comme vous aimeriez qu’il soit, comme votre pensée étayée m’a un peu mieux aidé à comprendre ce qu’il y a dans votre monde intérieur, dans la tête des socialistes en gros. Un ami un jour m’a dit, «c’est dans ta tête». Il m’a ce jour-là rendu le plus grand des services. Bonne chance et bien cordialement à vous."

Merci,
je vous invite à lire mes dernières analyses concernant le socialisme sur mon blog d'économie : http://gillesbonafi.blogspot.fr/
Produire et consommer sont en effet l'Urbi et Orbi et ce jusqu'à la destruction totale de notre écosystème.


Francois SERVENIERE compositeur, Posté le vendredi 08 février 2013 07:10

Merci pour votre réponse qui démontre à quel niveau vous voulez entretenir le débat. Je voulais vous rappeller que ce débat n'existe que pour ceux qui créent et ne vivent que de la dette, aujourd'hui, les Etats, l'Etat français étant par ailleurs encore pire capitaliste pour ses entreprises publiques, dividendes et optimisation de l'impôt en délocalisant des activités d'entreprises d'Etat dans des paradis fiscaux... J'ai assisté comme cela en 1990 dans l'enceinte du Sénat français à un débat entre Freudiens et anti. Cela a tourné au pugilat. Qu'a démontré cet évènement pour l'édification de ma conscience ? Uniquement de mettre en évidence la caractéristique essentielle des spécialistes de s'échapper d'un débat de fond par la sophistique, en essayant de déterminer le sexe des anges ou comment enculer les mouches. Veuillez excuser ma terminologie, mais c'est la seule que j'ai pu trouver pour expliquer votre réponse élliptique à une argumentation de fond, la mienne. Pour vous remettre un peu les pieds sur terre, car le débat que vous recherchez est certes intéressant mais infiniment nombriliste et d'intérêt général peu convaincant, je me contenterais de vous citer quelques auteurs ayant vécu ces réalités de l'intérieur, et non intellectuellement. Je pourrais vous citer moult théories économiques, moult indices, ratios comptables et équations économétriques étanches à la compréhension générale des problèmes, de ceux abscons qu'on utilise quand on sort ou que l'on est resté sur les bancs de ses chères études ou passé derrière le miroir du professorat. Non, je suis chef d'entreprise. Mes seuls ratios sont les rapports simples entre, chiffre d'affaire, bénéfice, capital, dépenses, recettes, point mort. En dehors de cela, point de salut, ici et maitenant, urbi et orbi, ailleurs demain et toujours. Le reste n'est que du blablabla pour étourdir les gogos.

Bonne lecture :

"Démocratie et socialisme n’ont rien en commun sauf un mot, l’égalité. Mais notez la différence : pendant que la démocratie cherche l’égalité dans la liberté, le socialisme cherche l’égalité dans la restriction et la servitude."
Alexis de Tocqueville (1805-1859)

"Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde: je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres: ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre? C’est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre arbitre; qu’il renferme l’action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu chaque citoyen jusqu’à l’usage de lui-même. L’égalité a préparé les hommes à toutes ces choses: elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait."
Alexis de Tocqueville (1805-1859)

"Le socialisme, c’est la philosophie de l’échec, le credo des ignares et le prêche des envieux, sa mission est de distribuer la misère de manière égalitaire pour le peuple."
"Certains considèrent le chef d'entreprise comme un loup à abattre, d'autres comme une vache à traire, peu voient en lui le cheval qui tire la charrue".
Winston Churchill (1874-1965), prix Nobel (de littérature) en 1953

“Le socialisme échoue une fois dépensé l’argent… des autres .”
Margaret Thatcher (1925-)

"Le socialisme ne fonctionne qu'au paradis, où on n'en a pas besoin, et en enfer, où on l'a déjà. "
Stephen Butler Leacock (1869-1944)

"L’État aussi est soumis à la loi malthusienne. Il tend à dépasser le niveau de ses moyens d’existence, il grossit en proportion de ces moyens, et ce qui le fait exister, c’est la substance des peuples. Malheur donc aux peuples qui ne savent pas limiter la sphère d’action de l’État. Liberté, activité privée, richesse, bien-être, indépendance, dignité, tout y passera."
Frédéric Bastiat (1801-1850)

«Le degré de sévérité de l'esclavage se mesure. La question essentielle c'est combien de temps doit-on travailler pour autrui, combien de temps peut-on travailler pour soi-même. Ce ratio mesure le degré de servitude, peu importe que le maitre soit une personne physique ou une collectivité. »
Herbert Spencer (1820-1903)

«Nous avons proposé ailleurs d'instituer une nouvelle fête nationale, le Jour de l'Indépendance personnelle - le jour de l'année où nous cesserions de travailler pour payer les dépenses du gouvernement et où nous commencerions à payer pour les biens que nous choisissons (individuellement ou à plusieurs) à la lumière de nos besoins et de nos désirs. »
Milton Friedman (1912-2006), Free to Choose

«L’attitude d’un libéral à l’égard de la société est comme celle d’un jardinier qui cultive une plante, et qui pour créer les conditions les plus favorables à sa croissance doit connaître le mieux possible sa structure et ses fonctions.»
Friedrich Hayek (1899-1992) La route de la servitude

"Les socialistes sont par nature dans le déni de la réalité, ils veulent la construire et décrètent sans cesse des résultats que les autres doivent atteindre. Lorsqu’ils ne sont pas atteints, c’est intentionnel de la part de citoyens égoïstes, il faut alors user de la contrainte, bloquer les prix (loyers, honoraires médicaux), rendre les individus esclaves (volonté d’imposer une installation en zone sous-médicalisée aux professions libérales)."
Ayn Rand (1905-1982) La Grève

"On peut éluder la réalité, mais on ne peut pas éluder les conséquences de l'élusion de la réalité."
Ayn Rand (1905-1982)

"Les utopistes accomplissent toujours exactement le contraire de ce qu'ils promettent. Cela s'explique facilement : ils sont toujours persuadés qu'ils vont parvenir à changer la nature humaine. Mais ils ont beau essayer de la transformer, de l'altérer, de la brimer, cette dernière finit toujours par reprendre le dessus en engendrant un choc en retour proportionnel aux forces déployées pour la briser."
Vladimir Boukovsky (1942-) dans "L'Union européenne, une nouvelle URSS ?"

"Le communisme n'est pas une idéologie, c'est un état d'esprit, un drame personnel."
Gadrel


Franois SERVENIERE compositeur, Posté le vendredi 08 février 2013 05:43

Votre article est très intéressant et formidablement étayé, mais il est drôle qu'il ne cite que des penseurs et philosophes de gauche, hostiles au libéralisme et au capitalisme alors que des Tocqueville, Smith, Ayeck, Bastiat, Spencer, Friedman, Hayek, Rand, Boukovsky… pourraient faire l'exacte antithèse et démonstration à la vôtre. Donc votre démarche est tronquée en termes intellectuels, car elle émascule le principe élémentaire et universitaire de la raison scientifique chère à Pascal contenue dans le «thèse, antithèse, synthèse». Dans votre démarche intellectuelle, seul le capitalisme est en tord, alors qu’il est factuellement - selon les chiffres de la démographie et la comptabilité nationale depuis 2 siècles et à moins d’établir le principe, qui apparaît fortuitement dans votre discours de la nécessité de réécrire l’histoire (qui serait écrite par les puissants et obscurcirait la conscience des peuples, le complot mondial des paranoïaques, en somme !) – le seul responsable de l’avancée de nos sociétés au XIXème et du XXème siècle qui par la création de richesse ont permi tout simplement à la population mondiale (santé, éducation, transports, bon-nutrition, communication, électronique, aéronautique, espace...) de faire passer la population depuis 1789 de 600 millions d'habitants et à 7 milliards aujourd'hui. Sans capitalisme, pas de progrès, celui que veut s’octroyer intellectuellement le socialisme alors que celui-ci est au monde, s’étale aux yeux de tous comme une complète régression, là aussi la régression sociale du socialisme par rapport au progrès du capitalisme est simplement factuelle, sauf votre volonté bien établie en ce texte de réécrire l’histoire, seul moyen pour vous d’arriver à vos fins en y ajoutant la direction donnée par Lévi-Strauss, contrôler les médias et la communication (95% des journalistes de France, 75% des professeurs des écoles et des universités… sont de gauche). Sont ce les faits de la liberté économique dont vous dénoncez les justes travers, à moderniser certes, comme le fait en permanence le système capitaliste et non le socialisme invariant ? Etonnament, vous dénoncez le socialisme et les effets du marxisme, et comme tout intellectuel de gauche qui se respecte, vous dénoncez votre système a-économique et l’affublez des titres «capitalisme» et «libéralisme». Freud, votre référence, aurait d’ailleurs bien compris votre problème de conscience basé sur le déni de la réalité, dont viennent tous les lapsus lingue consubstantiels à la gauche, au socialisme et au communisme, quand ceux-ci se définissent comme «progressistes», sous l’hilarité de la planète entière. Le propre du libéralisme et du capitalisme (que vous ne connaissez qu’en théorie, tout en n’oubliant jamais de faire vos courses dans le système libéral et capitaliste, non sur les étals vides des économies dirigées et socialistes), c'est que lorsque ceux-ci font une erreur (une erreur qui coûte toujours beaucoup d’argent, car le client est roi, donc c’est un principe vital d’économie en libéralisme et capitalisme de se transformer contrairement aux régimes socialistes centralisés, dirigistes et totalitaires invariants), ils se réforment, comme dans le cas de l'écologie, qui n'est en aucun cas une science de gauche, mais bien un produit d’un capitalisme modernisé qui à certes à ce titre fait des énormes erreurs mais qui s'auto réforme et s’adapte à son temps, car il a tout çà y gagner en image de marque. Que fait l'écologie politique à part causer et pontifier ? Le capitalisme agit et évolue, est ouvert, échange et enrichit la collectivité. Le socialisme théorise, interdit, enferme, clos, met des frontières, élimine ses opposants, sans leur laisser aucune chance que celle de fuir dans des mondes plus ouverts et libres (« libéralisme » ne vient-il pas de « liberté »). Le capitalisme et ses excès trouvent toujours leur limite naturelle dans les bulles, les systèmes de Ponzi généralisés (que vous dénoncez à juste tire, je vous rejoins) et les crises systémiques qui remettent les compteurs à zéro. Vous voulez empêcher les crises de société par le socialisme ? On se demande alors pourquoi le socialisme et sa branche féministe a créé le mécanisme civil du divorce ? Certaines crises et leurs solutions seraient donc légitimes, le divorce, car de gauche et donc acceptées voire encouragées, et les crises «de droite», capitalistes et libérales, seraient interdites ? Vous connaissez donc bien votre petit bréviaire Aldous Huxley, car l’on voit vers quel type de société nous emmène votre discours. De plus il a été prouvé que les riches d'il y a 20 ans ne sont plus les mêmes que ceux d'aujourd'hui, car il y un turn over extrêmement puissant dans le capitalisme, alors que dans la nomenklatura étatique et la serviture féodale, qui ne sont pas très éloignées sur le fond (dominants et serfs), depuis la royauté et les empires anciens jusqu’aux étatismes d'aujoud'hui, seul le népotisme est opérant. Donc vos leçons de morale sont dans un premier cas, subjectives car étayées sur uniquement des pensées et penseurs de gauche universitaires observateurs et non acteurs (Robert schumann, le compositeur allemand (1810-1856), à ce titre a bien mis en évidence les vraies catégories sociales par son fameux aphorisme «Dans chaque discipline, il y a les gens qui font les choses, en dessous ceux qui les enseignent, et tout en bas, ceux qui en parlent »). Dans un autre cas, elles ne décrivent pas la vraie réalité du vrai réel, ou en tout cas ne sortent que les défauts du système capitaliste sans parler de ses merveilleux apports pour la liberté moderne (habitat, communication, m½urs, pensées, créations, déplacements…), celle d'un monde capitaliste qui, à l'instar des climats, des rivières et des fluides ce qui correspond le mieux à la nature humaine, à son origine naturelle et sociale basée sur la liberté depuis le commencement de son temps sur cette planète (mais face à de multiples dangers à contrôler certes, mais n’est-ce pas le prix de la liberté que vous voulez supprimer par votre idéologie), que le socialisme scientifique voudrait transformer jusqu’à l’esclavage alors que de son côté le capitalisme, rempli de défauts si bien montrés sous votre plume, est infiniment producteur de modernités (les vrais et réels progrès, l’économique qui libère le reste, pas ceux de la parole de gauche) qui font le bonheur de tous aujourd’hui. Où est la responsabilité de l’Etat dans tous ces progrès, néant, à part orienter avec sagesse et intelligence la nature des choses et des hommes quand le dirigeant est éclairé, ce qui est rare, vous l’admettrez sans mal, sauf dans les pays libéraux démocratiques anglo-saxons (dont la France ne fait plus partie), tiens, dommage ! Progrès par le capitalisme comme n’en a jamais connu l’histoire du monde et des hommes depuis ses débuts, l'antithèse exacte donc du socialisme scientifique, qui cherche à flirter toujours sur l’opposition manichéenne dominants/éclairés et esclaves/ignorants et qui ne permet à ce titre aucune évolution individuelle et collective. Enlevez le capitalisme du XXème siècle et déjà, vous avez de 2 à 5 milliards d'habitants en moins, Einstein, Edgard Morin, Claude Lévi-Stauss (de gauche) ne peuvent faire leurs recherches et l’homme ne va pas sur la Lune parce que la société ne peut produire de richesses et les états modernes lever des impôts, donc employer des fonctionnaires ou utiliser des inventeurs privés (voitures, avions, moteurs, pétrole…) à perte. Cela devrait déjà vous contraindre à un peu plus de modération dans vos propos intelligents et formidablement documentés, mais aux conclusions terriblement orientées par votre idéologie. Le capitalisme et le libéralisme ne sont pas des idéologies, ce sont des faits, les penseurs libéraux ne les expliquant qu’à posteriori. Le penseur socialiste ne s’appuie jamais sur aucun fait de réussite de son dogme, mais n’édifie sa pensée que sur la dénonciation d’un système qui marche, en montrant le capitalisme et le libéralisme comme nocifs (ultra ou néo, selon), alors qu’il s’en nourrit grassement, en édifiant à chaque expérience nationale ou locale socialiste vouée par avance à l’échec, un corpus idéologique qui montre l’inexpérience des acteurs mais fins dialecticiens, en occultant les faits dramatiques des échecs de son dogme au niveau mondial, alors qu’il veut transformer la société par sa théorie en abrutissant les masses par son pouvoir tentaculaire dans les médias, voilà les faits. Vous avez une faconde de professeur d'université et certes, vous avez déjà oublié qui vous paye, le capitalisme mondial, car l'état français est en faillite et sans ce capitalisme, fin de votre salaire ou de votre retraite de l’Etat français. Vous avez oublié que l’Etat, c’est le peuple, sans ses impôts tirés d'une manière de plus en plus catastrophique sur les individus et les entreprises seules vraies créatrices de richesses (la dépense étatique n'étant qu'un faux capitalisme biaisé ne créant aucune richesse puisqu'il prend d'une main ce qu'il redonne de l'autre) et le libéralisme, vous êtes morts, vous comme les hommes politiques qui nous gouvernent. Le système libéral, quant à lui étant ontologique à la nature humaine, se recrée toujours, sous une autre forme ailleurs, petitement puis croît et progresse sans cesse naturellement, et l’histoire recommence, car «chassez le naturel il revient au galop». Je vous souhaite une bonne retraite… socialiste, donc moins bien fournie que si vous aviez vécu et accepté le seul système viable à court, moyen, long et très terme, capitaliste et libéral de surcroît. Puisse ma pensée vous aider à mieux comprendre le monde tel qu’il est et non comme vous aimeriez qu’il soit, comme votre pensée étayée m’a un peu mieux aidé à comprendre ce qu’il y a dans votre monde intérieur, dans la tête des socialistes en gros. Un ami un jour m’a dit, «c’est dans ta tête». Il m’a ce jour-là rendu le plus grand des services. Bonne chance et bien cordialement à vous.


moroccan escorts dubai, Posté le mercredi 26 décembre 2012 11:15

مرحبا هناك ، وجدت الخاص بك بلوق عبر جوجل في حين تبحث عن الاسعافات الاولية لنوبة قلبية ومشاركتك تبدو مثيرة جدا للاهتمام بالنسبة لي.


bankster, Posté le mercredi 14 octobre 2009 09:28

Bonjour,

Nous avons apprécié votre "résumé/analyse". Beaucoup d'éléments pertinents.

Nous avons noté que vous réfutiez l'idée d'une création monétaire ex nihilo par les banques commerciales, à la lecture de votre paragraphe sur le sujet, cependant, nous souhaitions savoir si vous adhérez à la formulation suivante:

>> les contreparties des reconnaissances de dettes sont en grande partie créées exnihilo <<

C'est cet argument qui fonde les revendications des monétaristes (100% money), dans un système à réserve fractionnaire, la contre partie de la reconnaissance de dette n'existe pas avant signature de la reconnaissance de dette. (voir récemment l'article dans le monde: Le bon ratio bancaire ? 100 %, par Martin Wolf)

Cordialement,

L'Equipe Bankster [.] TV


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