« Dans notre monde moderne, la nature n'est plus le grand danger pour l'homme, c'est maintenant l'homme lui-même qui est le grand danger, c'est à dire l'état de son âme. »
Avec cette petite phrase d'apparence anodine la psychologue Marie-Louise von Franz nous offre notre fil d'Ariane.
En effet, parler de la crise civilisationnelle actuelle, notre voyage au bout de la nuit, sans aborder le problème de la conscience n'a aucun intérêt et nous allons enfin pouvoir aller vers des vérités plus grandes, au-delà des théories du complot.
Notre système économique était pour David Ricardo un Deus ex machina dont le contrôle avait échappé aux humains, pour ma part, je préfère employer le terme de Golem, un monstre sans conscience générant le chaos, le reflet de notre ombre.
La plupart d'entre-nous sont en train de se réveiller, prenant comme Néo (Matrix) la pilule rouge, la fin de la dissolution de la conscience.
L'apocalypse actuelle est donc un processus d'individuation (j'y reviendrai), un accouchement spirituel qui nous permet de comprendre que nous avons confondu bonheur et confort, instauré un fétichisme de l'objet, le coeur de notre servitude car, au final, nous sommes prisonniers de nous-mêmes.
Voici donc un un extrait (la fin) de Planète interdite (Forbidden Planet ), un film de science-fiction réalisé en 1956 par Fred MacLeod Wilcox, un phare au milieu de la nuit.
Anonymous, Posté le jeudi 05 janvier 2012 23:04
Whoa, whoa, get out the way with that good infomriaton.